Un riche se justifiant d’avoir triché a avoué qu’il lui fallait 6000 EUR par mois pour fonctionner avec trois enfants.
A-t-on réellement mesurer l’impact que pouvait avoir sur les consciences une telle indécence ?
Heureusement, dans sa rue, s’est organisée une petite rébellion, et on a vu défiler des pancartes et brûler des voitures. Le riche n’a plus de pouvoir, mais il n’en est pas moins riche.
Bien sûr, on nous dirait : Qu’avez-vous contre les riches ? Grâce à eux tout fonctionne, tout progresse, tout s’embellit !
Oui, oui, nous avons bien compris, mais ce ne sont pas les riches qui nous perturbent. Ce sont les pauvres. Il y en a trop. Et il y a trop de ces catégories sociales qui, peu à peu, se fragilisent, car, on le dit vite, mais on aime le répéter : une partie non négligeable se précarise. D’années en années, elle a moins de moyens. D’années en années, moins de stabilité dans le travail. D’années en années, elle se dit, ah ben oui, mais j’peux pas, et s’enferme chez elle à se goinfrer de mayonnaise en regardant des pubs de dentifrice.