— Mon frère m’énerve
— La sueur, c’est dégoûtant.
— Mon cerveau me piège tout le temps.
— L’eau, c’est bon pour les arbres.
On regarde par la fenêtre, le vent fait pencher toutes les branches.
— Je m’en moque un peu, de l’auteur.
— J’ai un sac d’à peu près dix kilos, mais les sacs à roulettes sont interdits, alors, j’ai mal au dos.
Il se place devant la fenêtre.
— Il y a des voitures garées, des arbres, encore des voitures.
— Et le parc ?
— Je n’y vais jamais. Moi, je vais dans l’autre.
Il se prépare : la veste de survêtement installée comme une cape. Il ajoute des lunettes (pas les siennes) et un bonnet (pas le sien). On apprend aussi à lire l’heure.
Mais la fois suivante, plus de montre.
— La malédiction a disparu.
— Il faut détruire les immeubles, faire une zone de lancement, faire une fusée, partir directement dans un autre pays.
— Je me souviens de ma naissance. De qui était là. De ce qu’ils ont dit.
— Les cauchemars, je m’en souviens toujours.
— C’est très philosophique dès qu’on parle du temps.
— Ceux qui ont inventé tout ça sont des sadiques.
— Je veux créer mon propre monde, ma propre religion.
Sur un pull : Super flemmarde.
— C’est plus facile que le théâtre, d’apprendre des phrases et de se laisser guider par le souffle.
— C’est féérique.
— Je suis fatiguée.
— C’était avec papa cette semaine.
Sur un T-shirt : Besoin de vacances.